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Peech :
Après dix ans de séparation, un quadragénaire dans la force de l’âge, père d’un charmant petit garçon et bien sous tout rapport, a voulu recontacter son ex-épouse sortie de sa vie avec pertes et fracas. Il voulut le faire via un bête mail. Il ne se résolut jamais à cliquer sur « ENVOYER ».
Pourtant, ce premier courriel écrit a ouvert la porte à une manie que le personnage nous fait partager ; se raconter, raconter le monde au travers de ces missives qui jamais ne quittent leur univers virtuel.
Au travers de ses courriels devenus « journal intime d’un quadra », nous surfons sur ses coups de gueule, nous voguons dans ses délires polissons, nous glissons dans la chaleur de ses amours.
Mais surtout nous découvrons au fil de son courrier sans destinataire, au fil de son temps cette personnalité insaisissable, changeante, attachante et nous dénouons les fils du drame qui ont mené à l’implosion d’un couple qui croyait s’être définitivement trouvé.

Genèse :
Parti d’une nouvelle de quelques pages sur un amour perdu – tellement à l’eau de rose que je l’ai proposé à BlackUp pour en faire du vernis à ongle – ce nouveau conte est un prétexte donné à un amoureux du débat de jouer les éditorialistes chauffeur d’humeur.
Je saute sur la moindre occasion de donner mon sentiment sur l’appartenance identitaire, les relations hommes-femmes, l’appréhension de la sexualité, la place de l’histoire non-institutionnelle, etc…
Touchant à tous les sujets à portée de main, donnant un avis de façon parfois péremptoire, parfois perdu dans mes contradictions et mes questions, mais toujours dans la légère provoc’ propice aux discussions endiablées entre amis.

Particularité :
Depuis presque un an je bloque sur mon projet « Il était une fois un bâtard » - titre provisoire (lol) – puis le fil rouge de ce nouveau conte s’est présenté à moi et je l’ai torché en quelques semaines.
Pfff… les voix de l’inspiration sont insondables ;-))

Prochaines étapes :

Le comité de lecture donne son avis (Ils sont en retard d’ailleurs :-)