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Ferdinand Oyono

vendredi 10 août 2007, par Dridjo

FERDINAND OYONO

De Ferdinand Oyono je n’ai lu qu’une œuvre : Le vieux nègre et la médaille. Là encore, je suis resté marqué par ce qui reste une grande page de l’histoire de l’Afrique : l’indépendance et ses conséquences. On dit que l’Afrique a une tradition orale ; moi je suis convaincu que seuls des gens comme Oyono peuvent nous faire revivre ce qu’était cette période. Comprenez ce que pensaient les africains d’alors ; nous apprendrons tous à comprendre ceux d’aujourd’hui.

Une vie de boy

Je suis tombé sur un description de ce livre sur alapage.com et je ne pourrais mieux le résumer :

Un jeune Noir élevé par un Père Blanc (colon chrétien ) a pris, à l’instar de son maître, l’habitude de tenir un journal.
Dès lors, il enregistre tout ce qui se passe dans le milieu des colons où, malgré lui, à la mort du Père Blanc, il est devenu le "boy" de l’administrateur des colonies, le "commandant" de l’endroit. Rien ne lui échappe. Il découvre deux mondes nouveaux, foncièrement différents, aveuglés par leurs préjugés, et amenés à coexister : celui du Quartier Noir, un village pauvre dans la ville, celui de la Résidence, une ville opulente, la ville blanche. Mêlé à la vie de tous, il rapporte les actes et les conversations de ses maîtres et de leurs amis, les jugements de ses camarades domestiques à la Résidence, les drames et les passions des uns et des autres.

Le vieux nègre et la médaille

Celui-là je l’ai lu au collège, en 4é. J’en ai un souvenir précis car j’ai fait un exposé magnifique dessus (si, si, c’est vrai).
Mais il y a des gens qui l’ont déjà si bien résumé :

Rangeons le livre au nombre de ces ouvrages précieux dans lesquels l’homme bafoué et meurtri apprend comment on passe du ressentiment et de la colère à la lutte pour la justice. Ferdinand Oyono s’attaque au bon vieux contraste noir et blanc avec une vigueur sympathique et un sourire intelligemment désinvolte. Cette verve comique soutenue par un réalisme intense... Une lumière crue et impitoyable met à nu les contradictions entre les paroles doucereuses des Blancs et leur comportement réel.