Le roi de la contre-drague

Il paraît que les femmes doivent être les plus transparentes possibles pour éviter d’être des éléments de tentations pour les hommes. Théorie des plus ridicule s’il en ait car tous les hommes savent bien que tous les vices prennent racines dans leur crâne à eux.

Au Sénégal, pays musulman, les filles ne dédaignent pas la sape punchie et sexy. Il suffi que les derniers clips de M. Carey, W. Houston ou B. Spears passent à la télé pour que dans les jours qui suivent les filles se retrouvent attifées de la même manière que ces stars américaines. Et si on ne perd pas de vue le fait que le Sénégal est le bled d’Afrique de l’Ouest qui renferme les plus belles créatures féminines de Dieu ; on comprend pourquoi bien des étrangers souffrent de torticolis pendant des mois à leur arrivée sur les terres de S. Senghor.
Cependant les Sénégalais mâles s’en accommodent parfaitement et vivent sans trop d’excès aux côtés de ces madones aux courbes affolantes. Les jeunes d’Afrique centrale eux ; peu habitués à tant de magnificence de la gente féminine vivent en général la rencontre d’avec ces " filles de clips " de manière beaucoup moins zen que leurs homologues " Ouestafs ", question d’éducation. Non pas qu’ils ne soient pas habitués à la beauté mais une telle concentration de tenues affriolantes sur des filles qui les portent aussi près du corps ; on ne voit pas cela tous les jours dans leurs pays. En général dans ces pays du centre du continent les belles femmes sont habillées comme des nonnes et les plus moches essayaient d’afficher des atouts qu’elles n’ont pas.

L’une des victimes les plus connues de la génération corsaire concernant l’aptitude à comprendre les femmes se nommait Bedel. Ce jeune coq pilier du CECOS en avait assez d’économiser une partie de sa semence et de laisser l’autre partie imprégner ses draps au fil des nuits. Il décida de mettre les bouchées doubles pour arriver à harponner une gazelle sénégalaise et pensa que pour se faire, que le mieux était de s’attaquer à celles qui pratiquaient la politique du ventre dehors autrement dit les filles adeptes de " Dumback out ", des " taille basse " et autres " enfoiré ".
Et comme tous les hommes restés au stade du néolithique Bedel avait oublié qu’une fille pouvait avoir envie de s’habiller sexy sans pour autant se sentir obligé de dire "oui" à tous les lourdeaux qui voulaient la trançonner. Il couru donc de désillusions en déceptions. Comment pourrait-il en être autrement quand lorsque vous draguez une demoiselle et qu’au bout du deuxième Coca-cola que vous lui offrez vous tentez de lui sauter dessus sans crier garde, sans autre forme de procès.
Peut-être avait-il lu un extrait de "la Muette" de Tchekov ou il est dit « la brièveté est soeur du talent » et a-t-il mal interprété les dires de cet érudit ? A sa décharge nous devrons considérer que le CECOS rend nerveux et que d’après les informations que Bedel avait, il courait le risque de subir d’une part les affres de la coagulation spermatique s’il ne se vidait pas les burnes très vite et d’autre part il risquait de se noyer dans sa propre semence s’il ne se déchargeait pas. Ce ne sont là que de petits aperçus des vannes que subissait Bedel et les autres membres du CECOS. Comprenez donc que l’on ne soit plus tout à fait soi-même dans cette situation là.
Le hic c’est qu’au bout de six mois Bedel avait chassez une dizaine de filles de chez lui à cause de leur propension à garder les jambes serrées après deux jours de ce qu’il considérait comme étant une campagne de drague. Une autre dizaine de demoiselles avaient détallés sans demander leur reste en étant éternellement convaincue qu’elles ont eu à faire à un pervers sexuel.
Au bout de six mois donc notre ami s’en vient auprès d’un ami reconnu pour ses conquêtes féminines, donc pilier du MID, pour l’implorer de venir à son aide et de lui donner quelques-uns de ses secrets. Le pire aveux d’impuissance qu’un homme puisse faire.
Tout ce que "le GGG" trouvât à répondre à son ami plongé dans l’affliction c’est : « Le problème avec toi c’est que tu as été maudit. Va voir un exorciste ou va demander pardon à tes ancêtres du mal que tu as peut-être fait dans ta vie parce que je ne vois pas comme je pourrais venir en aide à quelqu’un d’aussi nul que toi ! » .

Vous vous rappelez que nous vous avions signalé que les congolais étaient des moqueurs sans pitiés ?