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Ce froid que j’aime

mercredi 7 janvier 2009, par Ghislain

Les neurones se concentrent sur la chair de poule qui fleurit sur les peaux ; que de faux semblant ;
Le blizzard glacial rend service en élisant comme favorites les sens aux dépends des cœurs ;
Cœurs glaçons des indifférents, cœurs icebergs des exploiteurs qui, profitant de cette froidure pensent pouvoir se camoufler ;

Tout est blanc, blancheur immuable des nuages qui plombent le sol ;
La rigueur du froid semble avoir quitté la Toundra pour garder vive la neige sur mon chemin ;
Les gens frissonnent, il fait froid parait-il, matinales brises qui figent l’air ambiant ;
Les mains ne quittent plus les gants, les doigts fuient les gelures ;
Les pieds humides souffrent, le gel semble traverser toutes les parois, diffusion de la chaleur vers l’extérieur ;
Cuire des baskets, coton des chaussettes épaisses qui n’épargnent pas de l’ambiance frigorifique ;

Les flocons tombent drus sur des crânes plus ou moins dégarnis, ils figent les cerveaux, ralentissent l’influx ;
Les esprits remplis par la rancœur à l’encontre de ce froid physique s’aveuglent sciemment ;
Les neurones se concentrent sur la chair de poule qui fleurit sur les peaux ; que de faux semblant ;
Le blizzard glacial rend service en élisant comme favorites les sens aux dépends des cœurs ;
Cœurs glaçons des indifférents, cœurs icebergs des exploiteurs qui, profitant de cette froidure pensent pouvoir se camoufler ;

Comme beaucoup je cris mon amour du froid, de ce froid qui brûle le corps, qui envahi l’esprit ;
J’aime ce froid qui m’empêche de penser à mon cœur gelé, hara-kiri à l’amour ; suicidé du sentiment ;
Je voue un culte à ces températures hivernales qui font croire à mon esprit qu’il existe plus mort que mon âme ;
Le souffle de l’haleine sibérienne donne en comparaison une impression de chaleur à mon cœur, et à mon âme de nouveau l’envie d’y croire.