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Houu... ma soeur !

2006, par Dridjo

Terrible ironie de la vie qui a fait de moi un individualiste au sein du continent de la co-parentalité. En Afrique je n’avais de définition du mot « famille » que celle exclusive que la culture européenne prône. Cette culture qui ne reconnait que père, mère, sœur ou frère ; dédaignant honteusement tous ceux qui sortent de cette sphère.
Grâce aux dieux du vol qui inspirèrent les frères Wright et d’autres illustres génies ; mon égarement pris fin d’éblouissante façon !
Je passe sur les innombrables visages qui m’ont fait l’honneur d’intégrer et d’élargir mon cercle familiale pour me focaliser sur la perle, le joyau, le plus gros diamant du monde : Prisca, Paprika pour les intimes !

La première fois que j’ai vu, étincelant de lumière, son sourire
Mon cœur de néo-Orléanais songeât "la joie lui va à ravir"
Quelle B.A. avais-je donc fait pour que tant de grâces m’échoissent ?
Pour qu’en guise de cadeau, une étoile pour sœur au lieu d’une grognasse ?

Un magnifique bichon qu’on a envie d’étreindre
Une fille au magnifique regard d’une Bambi du 9.5
Des dents qui sans cesse se montrent, mais ne jamais se méprendre ;
Elles expriment un bonheur digne des meilleurs épisodes de « la vie à 5 »

Ma soeurette au visage d’ange est un don du ciel
Beauté d’Afrique que l’occident à l’honneur de protéger
Femme noire de l’hexagone que le Congo a engendré
Folie guerrière de mère Afrique, infâme individualisme du capital ; tu as évité ce fiel

Contemplez donc pauvre de vous qui n’avez pas ma chance, l’illustre fille de Cergy
Cette femme sortie de sa Chrysalide d’adolescente, par l’intelligence sa vie est régit

Alors résumons nous : Un sourire éclatant ; un visage de nymphe olympienne ; une permanente joie de vivre d’un sans-papiers régularisé ; le Q.I. d’un Einstein en jupon et la gentillesse pour Totem sacré.
Non ce n’est pas une chimère. C’est ma cousine Prisca.