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Je suis une femme amoureuse

30 mars 2006

jeudi 30 mars 2006, par Inconnu

Une ou deux secondes de "rab" en amour ; trois ou quatre minutes de feu d’artifice de plus dans ma mémoire ; cinq ou six heures de béates réjouissances ; sept ou huit jours d’inoubliables moments de joie.

P... pourquoi es-ce si dure d’aimer ? Je suis totalement perdue ; j’ai la tête à l’envers. Appeler, ne pas appeler. Supplier, rester droite dans ses bottes ? Que faire ? C’est trop dangereux de vivre d’espoir, surtout quand son vis-à-vis ne vous en laisse même pas sous la forme d’une queue de cerise. L’amour. Quelle vaste fumisterie !
Quand je pense que je me suis plainte de ne plus rien ressentir depuis des années. J’ai regrettée de ne plus ressentir cet élan, cet enthousiasme, ce sentiment brutal qui est le sentiment que l’on peut porter à autrui. Que j’étais folle !

Je le savais ; je l’ai toujours prônée ; en amour il faut être égoïste. Tant que l’on est du côté de l’aimé cet adage semble aller de soi. Le jour où l’on est du côté de celui qui aime, de celui qui espère ; on a qu’une seule envie : que l’on prenne votre cœur en pitié. On s’en fou si je t’aime plus que tu ne m’aime. On s’en fou si ton cœur est plus froid que le mien. On s’en fou si tu reste avec moi pour de mauvaises raisons. On s’en fou si je ne suis qu’un second choix de la seconde démarque d’un marché du 93. On s’en fou si tu as besoin de plus de temps que moi pour être amoureux. Je veux que tu me veuilles.
T’es pas prêt pour une relation sérieuse ? Ce n’est pas grave ; amusons nous ensemble.
Tu crains que cela ne devienne trop sérieux ? T’inquiètes nous resterons fou ensemble.
Tu n’est pas sûr de me kiffer un jour autant que moi je te kiffe ? Ne t’en préoccupe pas ; seulement 10% de l’équivalent d’amour que j’ai pour toi combleront ma vie.
Quelqu’un d’autre occupe une énorme place ? Le moindre recoin, le plus petit trou de souris ; je m’en contenterais, du moment qu’il se situ dans ton cœur.
Tu as peur que j’en demande plus à la longue ? Fais moi confiance, je me flagellerais plutôt que de t’importuner avec mes sentiments ncombrants.

Ne crains pas de me laisser une chance, moi je ne craindrais plus de me brûler les ailes. Je me ferais la plus petite possible pour n’apparaître que quand tu claqueras des doigts. Je serais ta call-girl personnelle, ta strip-teaseuse particulière, ta geisha individuel.
Que tu veuille une relation sans attache ; une amitié avec des apartés sexuels ; une rigolote pour d’ennuyeuses soirées d’hivers ; une cinquième roue du carrosse contre une éventuelle crevaison. Prends moi ; je me livre.
Surtout n’ais pas de scrupules, pas de remords, pas d’élancement de ta conscience. Les sentiments ne sont pas réflexifs et je n’attends aucune exception à cette vérité mathématique. Tu m’as dit ressentir un « petit quelque chose » pour moi. Mon bonheur n’a décidément pas besoin de beaucoup plus pour éclater. Pas de choix à faire pour toi ; pas d’ultimatum ; pas de maux de crâne. Je ne veux pas jouer à la roulette russe, je tiens trop à toi, trop à la vie.

Ne me dis pas qu’il est impossible d’aimer si fort en si peux de temps. Je vois dans tes yeux que tu as connu la même chose.
Ne pas continuer plus longtemps cette relation de peur que je ne souffre plus, plus tard ? Ne t’en inquiètes donc pas. Quand le moment viendra, je m’en accommoderai.
Souffrir aujourd’hui ou demain ; au moins aurais-je connue quelques instants de bonheur. Une ou deux secondes de "rab" en amour ; trois ou quatre minutes de feu d’artifice de plus dans ma mémoire ; cinq ou six heures de béates réjouissances ; sept ou huit jours d’inoubliables moments de joie. Et si tout cela se transforme en semaines, pour moi, même les sources de jouvence et leur promesse d’éternité ne seront que de pâles rivales face à tous les moments que je pourrais « gratter » avec toi.
Je suis amoureuse de toi et c’est tout ce qui compte.