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La pénombre

jeudi 17 juillet 2008, par Ghislain

La pénombre dessine son sourire, c’est à moi qu’elle le gratifie
Sa peau satine, extrême douceur sous mon doigt qui s’y égare
Je suis fou de cette fossette, une œuvre d’art du roi du graffiti
Révérait-elle d’un autre cœur que le mien ? Non, fou ! Je m’égare

Son souffle est régulier, tout contre moi elle respire profondément
Je devrais laisser tomber, mon inquiétude est sans fondement
La nuit ne me la prendra pas, ne me remettra pas dans le tourment
Même elle ne peut être aussi cruelle, permettre ce détournement
C’est elle, c’est elle, c’est elle mon contact avec l’ irréalité
C’est elle ma muse, la source de ma folie ; exit la banalité


La pénombre dessine son sourire, c’est à moi qu’elle le gratifie
Sa peau satine, extrême douceur sous mon doigt qui s’y égare
Je suis fou de cette fossette, une œuvre d’art du roi du graffiti
Révérait-elle d’un autre cœur que le mien ? Non, fou ! Je m’égare
C’est elle mon chef-œuvre, la conquérir fut pour moi un Monnet
C’est elle qui me donne ces ailes, celles qui mènent aux sommets


Je ne permettrai aucun moment perdu, aucun temps mort
Profiter de la moindre seconde de vie pour fuir le futur remord
Ne plus jamais fermer les yeux pour ne pas avoir d’elle une image émiettée
Son visage est mon plus beau spectacle, la raison de mon vœux de piété
C’est elle qui m’a changé, son seul regard a fait imploser mes certitudes
C’est elle qui m’a sorti du doute, m’a exposé à la positive attitude


Mes yeux ne la quittent pas, quitte à m’ acquitter d’une dette à Morphée
J’aurai assez de mes vieux jours pour ressasser mes échecs passés
Dans la pénombre de septembre aucune ombre de ma future vie de bohémien
Ce mois est le notre à jamais, mon cœur est le sien, ce bonheur est le mien
La foi en nous est, ma foi, à la fois mon plus grand acte de foi et de certitude
Cette fois la crise de foie guette plus d’une fois les loups sans “bravitude”

C’est ma dulcinée à qui j’ai fait don de mon âme sans état d’âme
C’est ma vie, la seule réussite vers laquelle je cours, la fin du parcours
C’est mon moteur, sans elle ni auteur, ni conteur, seul le vide moqueur
C’est elle ma passion, sans illusion mon obsession, ma seule route vers Syon
C’est mon regard qui lui dira tout à son éveil, et cette seule pensée m’émerveille