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Le Congo et la chanson

L’empire des femmes 1

mardi 1er juillet 2008, par Dridjo

Mon éternel grand regret musical vient du fait que de grands pays comme "les" Congo, qui aiment les femmes et les mettent au panthéon chaque fois qu’il est possible, aient enfanté si peu de musiciennes. Du moins lors des 20 dernières années. La seule excuse que je pourrais nous trouver c’est de penser que le métier de troubadour ayant toujours eu l’image cheminé de concert avec Bacchus ; les parents ont eu la tendance exagérée de protéger leurs filles des excès de luxures.

Heureusement pour nous quelques perles ont su à une époque pas trop lointaine, percer les mures de la censures et pousser la chansonnette dans des réalisations autres que les liturgies en latin anciens dans laquelle pendant de femmes sont enfermées aujourd’hui par les excès de réligiosité de l’Afrique d’aujourd’hui.

Petite revue de d’histoire imagée grâce au concour de la fée Youtube.

  • 1. Mpongo Love : La grâce personnifiée

    J’ai dégotter cette courte présentation de cette artiste sur le site Lehall.com , et même si j’ai eu du mal avec quelques petites choses ; le Congo « ex belge » m’énerve au plus haut point ; sans compter que je conteste le « compromis entre soukouss et zouk antillais » car la dame chantait de la Rumba congolaise ; le mot Soukouss étant un mot inventé comme un fourre-tout réducteur de la musique d’Afrique central et le zouk dans les années de gloire de Mpongo Love on ne connaissait même pas au Congo. Mais bon, ça reste une bonne présentation que je reprends telle quelle.

    (1956-1990) - Auteur, Compositeur, Interprète

    Aimée M’Pongo Landu est née en 1956 à Boma, (ex-Congo belge), d’une mère directrice d’un centre social pour l’éducation des filles. A quatre ans, une piqûre de pénicilline lui paralyse une partie du corps, et c’est à quatre pattes qu’elle passe son enfance. (Il lui en restera une déformation qui l’obligera à rester sur le côté de la scène pendant que ses danseuses accompagneront les soukouss qui alternent avec ses chansons sentimentales.) C’est dans les chorales d’église qu’elle apprend le chant — son idole étant Nana Mouskouri, on la surnomme alors “Nana Mouskroum”. En 1976, secrétaire-standardiste, elle fait ses premiers pas professionnels et adopte pour nom de scène une adaptation anglaise de son prénom, M’Pongo Love.
    Rapidement, ses chansons en lingala trouvent un large écho, bien au-delà sa région. Outre son timbre de voix, ce sont les thèmes abordés qui suscitent l’adulation d’un public surtout féminin. En 1978, un morceau évoquant la polygamie, N’Daya (les deux femmes), suscite un débat général. On apprécie également ses chansons romantiques, ou celles qui traitent du quotidien de la femme africaine.
    Possédant son propre label, Love’s Music, travaillant avec des compositeurs de talent, évoluant vers un compromis entre soukouss et zouk antillais, M’Pongo Love incarne avec générosité la montée en force des chanteuses de variété du milieu des années 70 — entre autres, Abéti (“la Tigresse”), Tshala Muana (“la citoyenne 100.000 volts”), Reine Pélagie (“la Dame de fer et de feu”) et Aïcha Koné (“l’Impératrice”). Malheureusement, une maladie insidieuse a raison d’elle, et elle s’éteint à Kinshasa en 1990.




  • 2. Abeti Massikini : La Cantatrice

    Là encore le site Lehall.com (décidément il n’est pas mal ce site) m’a donné une superbe présentation qui me permet de m’économiser des frappessur le clavier.

    (…)
    (1956-1991) - Interprète

    Née en 1956 à Kisangani (Haut-Zaïre), Abeti Masikini fait ses premières gammes sur un orgue offert par son père pour ses neuf ans, avant de chanter à l’église de Kilomoto et dans les fêtes familiales. Cette envie de chanter, elle la doit à Edith Piaf, et c’est en interprétant des chansons de son idole (mais aussi de Myriam Makeba et Mireille Mathieu) qu’elle gagne un concours qui la fait connaître du tout Kinshasa. Devenue “le rossignol du Zaïre”, elle rencontre en 1971 Gérard Akueson, producteur de la célèbre chanteuse togolaise Bella Bellow, qui lui organise sa première tournée. Très vite, son charisme scénique et son style musical, qu’elle appellera “le soukouss parfumé” (rumba imprégnée de folklore congolais), font d’elle une personnalité de la scène africaine. Si bien qu’en 1972, invitée par Bruno Coquatrix, elle se retrouve à l’affiche de l’Olympia avec ses danseuses-choristes, les Tigresses, et, dans la foulée, signe son premier contrat discographique avec Pierre Cardin.
    Son album Bibile lui ayant apporté une notoriété occidentale, en 1974, elle se produit au Carnegie Hall de New York devant 3000 personnes, dont 400 ambassadeurs de l’O.N.U. Pendant les années 80, Abéti alterne concerts en Afrique et tournées internationales. En 1988, avec son groupe Les Redoutables, elle donne un concert au Zénith et y convie de nombreux amis chanteurs, dont Bernard Lavilliers.
    Puis elle entreprend sa dernière tournée internationale, et se retrouve en Chine au moment des événements de Tien An Men. Grande dame à la voix chaude qui savait évoquer “le pays” et se fondre dans les dialectes, “Tantine”, comme on l’appelait affectueusement, a servi de référence à de nombreuses interprètes féminines, et s’est éteinte en catimini à Paris, en 1991.



  • 3. Tshala muana : La chaleur du déhanché

    Cette grande dame est celle qui a dû le plus contribuer à tous les rêves mouillés de bien d’hommes au-dessus de la trentaine. La première dame congolaise à mettre ostensiblement en avant la beauté du corps des femmes au travers des danses traditionnellement des balubas, une ethnie du Congo.
    Dans le montre entier elle a montré toute la sensualité, le charme des la femme africaine, et à été l’ambassadrice de cette danse traditionnelle qui est l’un des joyaux culturel africain.
    Son site officielle (http://tshalamuana.ifrance.com/) vous en dira surement plus sur elle que je ne pourrais le faire, mais je vous laisse « goûter » grâce à youyube à quelques minutes de « chaleur tropicale »

(A suivre ...)