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Cri du coeur à 2H du mat’ !!

Mardi 22/11/2005

mardi 22 novembre 2005, par Dridjo

Parfois on se demande où les gens ont la tête quand ils parle d’injustice. Où ont-ils la tête quand dans leur interminable liste de maux inégalement repartis ils omettent l’un des plus important ?
Cet oubli vient du fait que la société appartient aux hommes. Je veux dire par la que malheureusement nos sociétés tant occidentale, qu’africaines ont un fondement culturel machiste qui fait que l’on tienne très peu compte d’une injustice flagrante : le non-droit au béguin réciproque.

Vous rigolez ? Prenez le temps d’une introspection ; regardez autour de vous. Vous verrez qu’un certain nombre de personnes souffrent du même mal. Le mal de ceux qui sont condamnés à ne pas être aimé.
Attention ! Je ne parle pas du fait d’être haï par son entourage ; non. Je ne parle que du fait de n’attirer de la part de la gente féminine (ou masculine c’est selon) qu’une bienveillante sympathie, loin de la passion à laquelle ont aspire au même titre que les amants de Marylin Moenroe ou ceux de la "Ciciolina" Madona.

Mais se serait trop simple de ne pointer du doigt que ceux qui sont totalement hors du circuit préférentielle de l’amour, la passion, le sexe. Trop simple. Nous les plaindrions bien évidemment, nous compatirions, et puis basta. Après tout, tout le monde à pleuré devant « E.T. retourne maison ».
Les plus durement touché se sont ceux qui de l’avis général ont une insolente réussite sexuelle ; les PIMP des amphi, les tombeurs des « soirée infirmières ». Tous ceux qui écœurent les autres hommes en ramenant une donzelle dans leur filets tous les WE de biture ; ceux qui dont le phrasé mielleux leur assure une présence féminine dans leur lit en dépit de la couleur écarlate du ballon de test d’alcoolémie ; sont en fait les plus à plaindre. Pas toujours ; mais souvent. Why ? Ben parce que dans leur lit les donzelles défilent sans jamais vouloir s’arrêter. Parce que celles qui veulent bien s’y arrêter ne sont jamais celles dont ont souhaite le stationnement permanent.

Chez moi ont dit « moto oyo okolinga, yé àkolinga mosusu » pour dire à quel point le béguin est une fonction non réflexive et la projection du vecteur « amoureux » donne une résultante toujours orientée vers quelqu’un d’autre qui s’en bat les c…

Pourquoi est-on condamné à trouver extra celle (celui) qui ne veux pas de vous et à n’attirer que de « gentil(le) » et "sympathique fille" ? On en arrive même à être heureux de ne pas faire partie de ceux qui au final servent de second choix à la geisha qui est allé voir ailleurs si l’herbe était plus verte et qui revient vers ce « bon-vieille-ami-toujours-épris-de-moi ».

Médor ? Milou ? St-Bernard ? Lequel je vous emballe ?

Je voudrais crier aux aigris désepéré : Cette situation n’est pas éternelle ! C’est une
malédiction temporaire qui se propage aussi vite que la grippe du poulet avec l’avantage de vous libérer du virus au « profit » d’un autre gus dans le monde. Pas de découragement ; vous allez bientôt cesser d’entendre « t’es un(e) ami(e) génial(e) » de la part de celle (celui) que vous voudriez voir le sourire orner votre oreiller pendant les milles prochaines années. Bientôt cesseront les miaulements « c’était bien » de celle (celui) à qui vous a obligé à lui mettre un coussin sur la tête pour espérer voir vos hormones se stimuler.

Mais en attendant le moment béni ou vous cesserez de simuler (pour vous mesdames) ou de penser à Clara Morgane (ou Beyoncés) pendant vos ébats car ce jour là le sens de « faire l’amour » aura revêtu tout son sens ; et bien jouissez donc ! Votre cœur est frustré ? Ne brimez pas votre corps par dépit et permettez à votre orgueil de rester en haut de l’affiche en surfant sur les succès facils, des partenaires aux formes attrayantes de préférence en attandant plus si affinité.