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Grèves, gréveurs, grevés ...

Mercredi 17/01/2005

lundi 17 janvier 2005, par Dridjo

Mardi, mercredi et jeudi il y a respectivement les grèves de la poste, la SNCF et EDF-GDF. En France cette information n’a qu’une importance relative et assez négligeable. Why ? Me direz-vous ? C’est simplement parce que en France ; pays de droit et de liberté ; ces trois institutions là sont les seules à pouvoir se permettre de vous faire chier en vous précisant que c’est pour votre bien !! Hé oui, le sacro-saint " service publique " à la française.

Loin de moi l’idée de douter du bien fondé de leurs raisons de faire grève mais il n’en est pas moins vrai que EDF-GDF demande sans cesse des augmentations du prix du " kilowatt " d’électricité et que les avantages en termes de retraites des employées de la dite société sont effarante comparé aux retraites de certains manutentionnaires de ma connaissance.
Je ne dirais rien sur mon postier car africain de naissance je ne peux décemment pas cracher sur les services des agents de PTT connaissant leur équivalent congolais et sénégalais…
Eux aussi ont une super convention collective et n’ont logiquement pas à nous emmerder avec des grèves à répétition, mais bon ; je n’ai pas à me plaindre d’eux donc …
Mais, imaginez-vous sortant d’une super fiesta, une " bamboula " du feu de Dieu, au bout de 36 heures sans sommeil vous rentrez chez vous totalement abrutis de fatigue et vous envisagez de prendre l’avant dernier train pour Orléans quand vous vous apercevez que " à raison d’une attaque dont a été victime un contrôleur de la SNCF, le prochain train à destination d’Orléans est supprimé ". Vous n’avez plus d’autres possibilités que de vous affaler sur les bancs froids de la gare d’Austerlitz et de piquer un somme de deux heures en attendant le prochain train. Et ce n’est pas le pire. Le pire c’est que arrivé à Orléans vous ratez évidemment le dernier train pour votre " home " et que vous êtes obligé de vous taper 15 kilomètre à pied à 1 heure du matin un 4 janvier avec un petit - 2 degrés au thermomètre.
Croyez-moi, quand vous arrivez chez vous aux environ de trois heures du mat’, que vous vous apercevrez que vous avez rendez-vous à 8 heures à Blois ; croyez-moi pendant les trois de somme que vous vous accordez vous pensez très fort au contrôleur qui s’est fait agressé et vous vous dites : " j’espère qu’on lui a cassé toutes ses dents à ce fils de p… d’agent de la SNCF ".

Ne me jugez pas mal, c’est humain.